Les premières neiges de la saison commençaient à recouvrir le paysage d’un magnifique manteau blanc lorsque je décidais de pointer le bout de mon nez. Et je n’étais pas la seule des centaines de bébé sont nés ce jours-là dans le monde, dont un garçon qui se trouvait être mon frère. Eireen et Shane, c’est ainsi que notre mère a décidée de nous appeler. Avant de nous abandonner. Elle nous a donné un nom et s’est tirer. La seule chose qu’on a pu savoir c’est qu’elle était brune, et jeune, très jeune.
Mon frère et moi nous sommes retrouvés dans un orphelinat, où nous avons grandi. Les gens ne semblaient pas vraiment enthousiaste pour adopter deux gamins paumés et inséparable. Pourtant, un couple a fini par le faire. Une femme stérile de 37 ans et son mari nous ont adoptés l’année de nos 12 ans. Ce sont les premières personnes qui ont vraiment compté comme de la famille pour nous. Les amis de l’orphelinat, notre « Mama » là-bas n’était rien à côté de Maria et Jake.
Fière et ne voulant pas décevoir cette nouvelle famille j’ai tout fait pour être brillante à l’école. J’ai obtenu mon baccalauréat haut la main et suis partie en médecine. Sage-femme, un métier qui m’ toujours fasciné. Entre le travail pour payer mes études et les cours à travailler, j’ai dû redoubler ma première année. J’ai donc obtenue mon diplôme à 25ans. Shane quant a lui a préféré une carrière d’avocat. Après deux années à travailler à l’hôpital, nous avons commencé à parler de cette mystérieuse épidémie qui a rapidement envahi la planète.
Vivant dans une grande ville, j’ai rapidement fuit pour éviter de terminer en malade avide de chair. Après seulement quelques jours j’avais perdu, ma vie, ma maison, ma mère adoptive, mon père adoptif et même mon jumeau. Tous avaient servi de repas au mort-vivant qui déambulaient dans les rues. J’étais partie chercher de quoi manger pour le soir et quand je suis revenu je les ai retrouvés mort mais sur leurs pieds. J’ai failli me laisser me faire croquer, déstabiliser par cette perte qui venait de me briser le cœur.
Ayant continué mon chemin j’ai fini par rencontrer d’autres survivants et nous avons fini par fonder un village pour accueillir, aider et protéger d’autres personnes ayant aussi survécu.